SCYTHE
Hello les ami-e-s!
Devinez quel jour nous sommes aujourd’hui ? Et oui, c’est bel et bien le jour du Jeu du 20!
« Quel jeu choisir ? Parler de maladie en ce moment n’est peut-être pas une bonne idée (même si les bonnes idées de ma part sont passablement rares). Un virus zombie dans un jeu horreur/survie, même problème. Un jeu parlant de gnomes buvant sans modération dans un sous-marin nucléaire en perdition, on va éviter ». Voici quelques pensées m’ayant traversé l’esprit pendant que je choisissais le jeu dont j’allais vous parler.
« Il poussa le chariot de minerai de fer à l’air libre. Le ciel obscurci par la fumée laissait tout juste voir des puits de pétrole d’un côté, une forêt de l’autre. En face, il voyait le village dans lequel il était né, celui que ses parents avaient quitté pendant la guerre.
Un grondement le fit sursauter et ses oreilles n’entendirent plus : juste derrière lui, l’un des mechas s’était mis en marche. L’autre était encore en cours d’assemblage. Il regarda, ébahi. À une vitesse impressionnante pour sa taille, l’appareil avançait, entraînant des ouvriers à son bord, pour se rapprocher de la légendaire Usine. »
Ce sont elles qui vous permettront de réaliser la plupart des objectifs, les exceptions étant le recrutement de tous les ouvriers disponibles, la réalisation d’objectifs divers (posséder certaines ressources, contrôler certaines zones, avoir une certaine configuration d’équipe,…) et l’augmentation de votre puissance et de votre popularité. Pour les deux dernières, j’y reviendrai plus tard.
Les actions que vous pourrez réaliser en dépensant des ressources (achetées, volées ou obtenues lors de l’exploitations des différents types de zones) sont :
Chacune de ces actions aura des répercussions importantes sur les actions « de base » ou, pour l’enrôlement, augmentera votre puissance, votre fortune, votre popularité et vous permettra de recevoir des bonus lors du tour de vos adversaires. Lorsque vous atteindrez l’Usine, case centrale du plateau, vous recevrez, au hasard, une action supplémentaire.
« Là où se trouvaient quelques instants auparavant ses collègues et leur mecha ne se trouvaient plus que ruines et ferraille fumante. Qui étaient ces monstres les attaquant sans raison ? Il n’en pouvait plus de haine. Malheur à Eux. Malheur à leur armée et malheur à tous ceux qui les soutenaient. »
Deux notions très importantes dans ce jeu sont la Puissance et la Popularité : tandis que la première vous permettra d’attaquer vos concurrents en vous déplaçant sur une zone qu’ils occupent ou de les intimider, la seconde influera sur l’argent que vous recevrez en fin de partie.
Alors que la puissance ne se perd presque qu’en combattant, la popularité, elle, peut se perdre en faisant de mauvais choix lors d’une rencontre ou en effrayant les villageois adverses (après un combat, chacun d’eux devant quitter la zone vous coûte un point de victoire).
Le livret de règles faisant trente-deux pages, le résumer est assez ardu. Sans compter que je n’ai pas encore parlé de l’Automa (mode automatique, permettant de jouer seul à ce jeu, ou de jouer en mode coopératif, contre l’Automa), du matériel (les très belles illustrations et les figurines nous plongent dans un univers « Steampunk » (un sous-genre de la science-fiction, souvent relié à Jules Verne ou aux romanciers anglais de l’ère victorienne)), des diverses extensions (« Conquérants du lointain », dans laquelle nous découvrons deux nouvelles factions (le Japon et l’Écosse), « Stratège des Cieux « (de nouveaux mechas volants, pouvant recevoir différentes capacités actives ou passives) Et le Règne de Fenris, un mode campagne entièrement rejouable ou utilisable par modules, dans le cadre d’une partie « Classique » (j’ai le grand regret de ne pas encore avoir pu y jouer), ni à la facilité de rangement du matériel.
On pourrait reprocher à ce jeu sa longueur, certains déséquilibres (corrigés au fur-et-à-mesure des extensions), l’encombrement du plateau (on peut acheter une deuxième moitié de plateau, qui en double la taille, mais encore faut-il avoir une table assez grande pour le déployer) et la longueur des parties. Mais ce genre de détails est loin de m’arrêter (je suis légèrement obsessionnel, sur certains sujets, dont les jeux de société).
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